Je plonge en moi comme dans un " océan " profond.
" L'air " balaie mes pensées d'un autre monde.
Un " feu " rugissant flamboie ma colère,
d'être encore sur cette " terre. "
(Sylvana)
Elle nage du fond des abysses
vers la surface azurée
elle happe les bulles d'air sous la surface des mers
elle veut rejoindre la terre
sous le feu méridien
(Xavier)
Je hurle des mots dans l’air mourant
A l’horizon de mes tourments
Entre terre et mer papillonnant
Jusqu’au volcans des sentiments
(Nanou)
Le vent de l'eau respire en elle
la terre en elle allume l'air
d'un feu de joie dans ses poumons
(Domi)
la voile de sa chevelure sous le vent
l'archipel de ses sens, terre épandue comme poignée de sable,
explore, implore les feux du rivage
de la caresse de ses vagues.
(Xavier)
Dans le grand ciel gronde le tonnerre
Et mes sanglots déchirent l'air.
Ma gorge est un brasier
Que ma douleur à dévastée!
La terre ne m'enveloppe plus de son parfum.
J'ai mal d'entendre son triste refrain.
Pitié! viens me chercher
Vent de l'Eternité!
Entends-tu mon hurlement résonner dans la montagne?
J'ai peur de toute leur hargne.
Et si je plongeais du haut de ta falaise
Tendrais-tu tes bras de tendresse?
(Sylvana)
le brasier de ton regard
enflamme mon coeur
auprès du ruisseau
nous cueillons la terre,
enlacés pour une petite éternité.
mon coeur plus bas que terre
embrase l'air ambiant
une source d'eau claire
apaise mes tourments.
(Coralie)
L'eau de tes yeux glisse en diamants très purs
essorée goutte à goutte par mes lèvres avides
sur tes seins, sur ton corps où la vague murmure
au creux de ton oreille, dans les replis humides
de tes tendres jardins, de tes moites courbures.
(Cloclo)
et je vois alors se dessiner la vie,
se courbant sous l'échine de nos corps
aprivoisant les contours de l'oubli
comme jadis où les remords
de la terre, étaient bannis.
(Nanou)
Le vent frissonnant m'a répondu
Que les corps qui s'abandonnent, après ne se parlent plus.
Du haut de ma falaise
J'entends les plaintes qui les blessent.
(Sylvana)